Le nouveau projet Sécurité technologique Canada d’HFC permet au personnel des maisons d’hébergement d’acquérir les connaissances et les ressources nécessaires pour aider les femmes, les enfants et les personnes d’une diversité de genres à faire face à leurs expériences de violence fondée sur le genre facilitée par la technologie (VFGFT) en élargissant le projet de sécurité technologique de la BCSTH. Ce projet accélére également le changement systémique par le biais de partenariats avec des entreprises de télécommunication pour adresser la sécurité technologique pour les femmes. Ce travail s’appuiera sur l’expérience de WESNET Australia et du National Network to End Domestic Violence aux États-Unis.

Le projet Sécurité technologique Canada va:

  • Créer et développer des ressources canadiennes en matière de sécurité technologique
  • Lancer le nouveau site Sécurité technologique Canada pour héberger ces ressources
  • Former le personnel antiviolence partout au Canada au sujet de la VFGFT
  • Collaborer avec des entreprises partenaires du secteur des technologies et des communications sur les pratiques de sécurité technologique des entreprises

Qu’est-ce que la violence fondée sur le genre facilitée par la technologie?

La VFGFT fait référence à l’utilisation malveillante de la technologie pour perpétuer la violence, les abus ou le harcèlement à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes d’une diversité de genres. Il peut s’agir d’actes tels que les menaces, l’incitation à la violence fondée sur le genre en ligne, le harcèlement par communication numérique, l’usurpation d’identité, la divulgation d’informations privées (ou la menace de le faire), le doxing, la sextorsion, le trolling, l’accès non autorisé à des informations ou à des appareils, la manipulation d’images, le mobbing (ou harcèlement en réseau), et le tournage et le partage non consensuels d’images intimes.

Selon les données de 2022 (pas encore publié) d’Hébergement femmes Canada, plus de 95% des maisons d’hébergement au pays ont servi des femmes qui avaient subi la VFGFT. Ce niveau élevé de violence a été corroboré par un sondage de la BC Society of Transition Houses de 2020 sur les services de lutte contre la violence, qui a révélé que 88% des répondantes avaient vécu des expériences de VFGFT.

Ce projet de deux ans est rendu possible grâce au financement de Femmes et Égalité des genres Canada (FEGC).