Le Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes (RCMHF) est très encouragé par le fait que la ministre de la condition féminine a été mandatée par le premier ministre pour «Travailler avec des experts et des défenseurs afin d’établir et de mettre en oeuvre une stratégie fédérale complète en matière de violence fondée sur le sexe et un plan d’action fédéral complet, qui sont en harmonie avec les stratégies provinciales». L’élaboration et la mise en oeuvre d’un Plan d’action national sur la violence faite aux femmes et aux filles (PAN sur la VFF) est essentiel pour aborder ce problème de manière à clairement l’identifier et remédier aux causes profondes de la violence faite aux femmes. Le Réseau et ses partenaires ont hâte de collaborer avec la ministre Hadju pour concrétiser ce Plan.
Le Réseau, en collaboration avec une vingtaine de partenaires, a développé un Modèle pour un Plan d’action national au Canada. Étant donné que le niveau de violence que subissent les femmes et les filles a peu changé au cours des deux dernières décennies et que les réponses actuelles ont échoué à abaisser significativement les taux de violence, nous et nos partenaires croyons fermement en la nécessité d’un leadership au palier national. C’est la raison qui nous a poussées à développer notre Modèle. «Nous somme convaincues que toutes les femmes et les filles dans toutes les régions du pays, devraient avoir accès à des niveaux comparables de services et de protection», déclare Lise Martin, directrice générale du Réseau.
Notre Modèle est une feuille de route pour l’élaboration d’un PAN sur la VFF, conçu pour servir de point de départ à ce travail. Il propose un processus d’élaboration et de mise en oeuvre du Plan du Canada et en souligne les éléments clés tels des mesures préventives et des services adéquats, y compris des services juridiques, ainsi que des changements en matière de politiques sociales.
À ce jour, notre Modèle a été endossé par 180 organisations de tout le Canada. Il reconnait que les femmes ne sont pas toutes affectées de la même manière. Les femmes en situation de handicap et les femmes autochtones sont beaucoup plus touchées par la violence. Les femmes vivant dans des régions isolées ou rurales n’ont souvent aucun recours pour échapper à la violence. «Une stratégie et un plan d’action sexospécifiques efficaces devront adopter une approche exhaustive qui tienne compte des complexités de cet enjeu», ajoute Lise Martin. Le Réseau et ses partenaires sont enthousiastes et prêts à collaborer avec la ministre à la création d’un Plan d’action national sur la violence faite aux femmes et aux filles.
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Pour les contacts médias:
Lise Martin
Directrice générale
613.680.5119 / lmartin@endvaw.ca
AU SUJET DU RÉSEAU CANADIEN DES MAISONS D’HÉBERGEMENT POUR FEMMES
Le Réseau rassemble 13 regroupements provinciaux et territoriaux de maisons d’hébergement. Il présente une voix unifiée en vue de collaborer, éduquer et innover pour obtenir les changements systémiques qui vont mettre fin à la violence faite aux femmes, faisant du Canada un modèle international en matière de sécurité.