Ottawa, le 20 octobre 2015

Le Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes accueille avec enthousiasme l’engagement du gouvernement libéral nouvellement élu d’augmenter le financement des maisons d’hébergement pour femmes dans le cadre de ses investissements dans les infrastructures sociales.
Le rétablissement rapide du Programme d’amélioration des maisons d’hébergement serait un bon début. Notre sondage annuel sur les maisons d’hébergement signalait qu’en une seule journée du printemps 2015, 302 femmes et 221 enfants ont été refusés dans des maisons d’hébergement au Canada par manque de places.

Nous accueillons également avec plaisir la reconnaissance du fait que l’élimination de la violence faite aux femmes va exiger un changement systémique. L’engagement envers une enquête nationale sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones ainsi qu’envers le développement et la mise en œuvre d’une stratégie fédérale d’envergure et d’un plan d’action national pour lutter contre la violence fondée sur le sexe sont des étapes importantes dans cette direction.

«Le leadership au palier fédéral est essentiel si nous voulons que les femmes dans toutes les régions du pays aient accès à des niveaux comparables de services et de protection», déclare Lise Martin, directrice générale du Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes. Ce leadership implique nécessairement une collaboration avec les provinces et le renforcement des politiques sociales qui ont un effet sur la vulnérabilité des femmes à la violence. Il implique également de se doter de mécanismes fiables de récolte des données et de s’engager envers des objectifs et des délais mesurables, assortis des ressources nécessaires à leur réalisation.

Le Réseau est impatient de travailler avec le nouveau gouvernement libéral quant à sa promesse de développer un Plan d’action national sur la violence faite aux femmes et aux filles. «Le Plan d’action national du Canada devra être élaboré en consultation avec toutes les parties intéressées, y compris les travailleuses de première ligne et les survivantes, et disposer d’un leadership de haut niveau et d’un cadre de reddition de comptes à tous les paliers de gouvernement», ajoute Lise Martin.

À titre d’organisation nationale travaillant avec des maisons d’hébergement pour femmes de tout le pays, le Réseau a dirigé un processus collaboratif visant à développer un Modèle de Plan d’action national sur la violence faite aux femmes et aux filles. Conçu par des organisations travaillant directement sur cet enjeu, le Modèle fournit au Canada une feuille de route pour développer son Plan. Le Modèle aborde tout le continuum de la violence faite aux femmes, de la cyberviolence à la violence sexuelle et à la violence conjugale.

AU SUJET DU RÉSEAU CANADIEN DES MAISONS D’HÉBERGEMENT POUR FEMMES
Le Réseau canadien des maisons d’hébergement pour femmes (RCMHF) est un regroupement de 13 réseaux provinciaux et territoriaux de maisons d’hébergement pour femmes. Le Réseau présente une voix unifiée à des fins de collaboration, d’éducation et d’innovation en vue d’impulser des changements systémiques qui mettront fin à la violence faite aux femmes, faisant du Canada un modèle mondial en matière de sécurité.

Pour plus d’information, les médias peuvent contacter:
Lise Martin
Directrice générale
613.680.5119 / lmartin@endvaw.ca